Assemblée générale Unicor affiche son ambition pour son pôle viande
Le groupe Unicor a tenu son assemblée générale à distance, le 26 mars, et a présenté des résultats encourageants qui vont lui permettre de développer son nouveau pôle viande, créé à la suite du rachat des activités de l’abatteur Arcadie Sud-Ouest, à Rodez (Aveyron).
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« Il y a quatre ans, nous étions dans une situation délicate, mais notre travail sur la performance et la rentabilité a porté ses fruits, a reconnu Jean-Claude Virenque, le président d’Unicor, lors de l’assemblée générale qui s’est tenue en visio le 26 mars. Aujourd’hui, je suis satisfait des résultats. Quand nous avons décidé de racheter les outils d’Arcadie Sud-Ouest sur le site d’Arsac (Aveyron), nous étions en capacité de nous projeter sur ce dossier, car notre solidité financière était suffisante. Et aujourd’hui, nous allons développer notre pôle viande. »
De bonnes performances malgré la crise
Le groupe affiche ainsi un CA de 365 M€ en 2019-2020, un peu en retrait par rapport à l’exercice précédent (372 M€), mais son Ebitda, à 10 M€, est en hausse de 2 M€, et son résultat d’exploitation (4,62 M€) a doublé. « Nous avons également réalisé un résultat net de 2,58 M€ qui prouve que la démarche de l’entreprise, qui repose sur une bonne maîtrise des charges, est efficace, complète Salomé Taubenblatt, directrice financière. S’il n’y avait pas eu l’impact du redressement judiciaire d’Arcadie Sud-Ouest, il aurait été de 5 M€. »
Résultats en hausse pour les Halles de l’Aveyron
Les activités du groupe liées à l’équipement des exploitations en matériels agricoles ont toutes progressé en 2020, pour atteindre un Ebitda de 1,6 M€. Belle performance aussi des Halles de l’Aveyron, dont les CA sont en hausse à Rodez (4 M€, + 3,6 %), Herblay (6,63 M€, + 9,3 %) et Saint-Gratien (3,64 M€, + 25,5 %). Un quatrième magasin, en cœur de ville, dans la première couronne parisienne, est en projet.
S’adapter à la grande distribution
En revanche, le pôle « valorisation des productions », à la suite de la fermeture des restaurants, affiche le seul Ebitda négatif avec − 50 000 €. « C’est pourquoi nous mettons en place un plan de développement de produits correspondant aux attentes de la grande distribution, annonce Denis Simon, le DG. Notre programme d’investissements industriels nous permettra notamment d’élaborer des steaks hachés de races emblématiques du territoire, pour lesquels nous comptons créer une marque. »
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